«La peur est à la base de la vie. Vivre, c’est survivre, donc éviter les dangers. C’est ancré en chacun de nous. On a toujours peur de quelque chose. Dans les
sociétés où l’on côtoie moins la peur, les gens compensent ce manque comme ils peuvent. La littérature et le cinéma d’horreur peuvent être efficaces. Je ne pense pas que les pays vivant des
situations dramatiques cherchent à avoir peur», souligne Régis Olry.
Ce sont les Asiatiques qui seraient les plus friands de cinéma d’épouvante.
«Personnellement, je collectionne les films de fantômes asiatiques. Ils exploitent une théorie cinématographique qui mise sur un ensemble de conditions pour
atteindre un niveau de peur supérieur. Par exemple, cette théorie stipule que le film doit se dérouler dans un environnement du quotidien pour que le spectateur s’y reconnaisse et se sente
plus impliqué dans le récit. Aussi, il ne faut voir que le point de vue de l’être humain, pas celui de la créature paranormale», précise M. Olry.
Fait cocasse: au Japon, ce sont surtout les adolescentes qui sont ciblées par le cinéma d’épouvante.